Il aimait son travail. En s'y rendant tous les jours, il pensait aux gens qu'il allait rencontrer. En général, ils étaient inquiets au sujet de leur avenir, se demandaient pourquoi ça leur arrivait à eux. Mais certains, surs d'eux, optimistes, savaient que après ce mauvais passage tout irait mieux. Ceux là ne venaient que par simple obligation. Les plus pessimistes paniquaient,ne savaient que faire. Quelques uns ne se rappelaient plus de la raison de leur présence. Parfois, une personne connue se présentait. Il arrivait que ce soit une tête couronnée. Ces derniers, en général, n'avaient rien vu venir. Cela leur était tombé dessus et ils n'avaient d’ailleurs toujours rien compris.
Puis venait le moment de passer à l'acte. Certains préféraient en parler avant, faire un discours, tenter de se justifier. D'autres encore se contentaient d'avancer vers la dernière étape. En général, une foule hétéroclite venait assister au cérémonial. Certains hurlaient et chantaient, d'autres pleuraient. Lui restait impassible, habitué à tout cela.
Enfin, après un dernier mot au client, il l'invitait à s'allonger, lui laissant le choix de la position. La lame tombait et enfin tout était finit.